Intrigue pourrie d'une soirée qu'à pas d'sens. Joyeux anniversaire, ami dépressif au bord du suicide, on m'attend sur la montagne. Suivre les p'tits panneaux de flêchage d'un festoche comme Alice suivrait un lapin blanc. Plein phare sur les vaches endormies et les renards écrasés au milieu d'la route. Se garer chez les VIP, et dans l'camion, renifler un boitier d'CD plein d'étoiles pendant qu'un chien vomis sur mes pompes. D'la boue, jusqu'aux genoux...
Des zombis-reggae avec des gros ch'veux, whisky-coca-babylon en main, T-Shirt chinois à l'effigie de Bob et Jah Love le shit coupé au pneu. Tout l'monde aime le Reggae. Le shit c'est cool. Bob Marley est un type bien. Et ton pendentif en forme de feuille de cana, wha j'veux l'même.
C'est juste une nouvelle manière de ne penser à rien, de ne croire en rien. Le nouveau déguisement de la docilité, toute non-violente, inactive, grotesque et soporifique. On hésite toujours entre bouddisme et rastafarianisme. Bob Marley et Ravi Shankar. Entre le shit et l'encens, entre la feuille de cana et le Ohm. Comme une autre génération hésitait entre Trotsky et Mao. Et dés qu'ils ont terminé leurs études, ils choisissent Sarkozy, le pinard la télé et l'tube de vaseline.
Alors leur braquer une Maglight dans la gueule, et les dépouiller d'leurs bières à l'entrée du festival, disons que c'est une vengeance par anticipation.
samedi 16 août 2008
Prophete pour adolescent
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