Changement d'plateforme.
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jeudi 9 avril 2009
mercredi 8 avril 2009
A LuSiD Night #8
Moi aussi j'vais nulle part d'mon pas décidé. La viande à emporter qui fait du sur-place. J'vais pas décéder, mais dessiner des charniers d'chair décimée. Avec des "si", j'mets un bémole sur les double décimètres. Manier la scie égoïne, comme un égoïste. Les gros hystèriques, les légos qui s'bousculent et s'pressent dans l'élan héroïque et stressent et s'taisent, ravaler les foutaises. S'entasser, s'tasser dans la stase, la méta-masta, du strass et pas d'miettes. On emmerde les mouettes-et-chandon j'sens pas bon. Ah bon. A rien - rêve d'aryens arriérés, arrière-boutiqués c'est l'bouquet. Overbooké, pas mon cas d'agenda cassé encastré, mon cadavre relaxé bouffe les dattes et r'crâche les noyaux. Bouffe les blattes et casse les boyaux, la viscère viscieuse qui s'dévisse sur une civière de lapin, l'absence comme un coup sec sur la nuque-ta-mère. Cul nu, chair amère qu'on ramène à la rame, tous les ch'mins merdent à Rome-reconstituée, l'antique-tac-toe, peek-a-boo.
J'ramasse pas j'reste à la masse, effet Rubson sur l'joint où j'te silicone, même si on s'siliconnais pas connasse. Le pacte c'est l'contraire de l'impact - tise avec la nuit, attise l'ennui comme l'envie d'attirer l'hystérie, histoire d'avoir à boire pour donner à voire. Faut pas croire, Saint-Trauma, l'atome tombe haut mais toujours trop court. Lourd, pourri, corps porreux pour les peureux, l'esprit vaporeux d'ces pauvre malheureux qui peuvent rien - sinon prouver la valeur des pourris, pour rire un peu. Le pardon paradoxal, le don parfait, docte, sale qu'un primate fait à l'autre en eau trouble. L'oubli vaut pas un rouble, j'préfère doubler les vengeances et ensanglanter l'gant d'velours sur la main d'tôle du mainstream des trimards, increvables kreuvards. L'avarice vicieuse des varisses, dans l'débats rebattus des batards attardés et autre tarés à rétamer - encore jamais mattés. Les amateurs de matraques, les détraqués d'l'acte manqué qui viennent quémander leurs danses et leurs contre-danses, la densité excitée d'leurs amandes d'affilé. Affiliés au fil du pouvoir ou au fils de pute, ride radieuse d'une radasse irradiée.
J'ai la flegme de m'lever, d'oeuvrer au bonheur avarié d'un pauvre peuple mal réveillé. L'apathie vient en changeant, petit à petit, tandis que l'appétit fait juste chier - à fortiori une fois satisfait. Fouiller la fange et faire frire la viande étrange des faiseurs d'ange. J'mélange les androgynes, j'inocule le bacille du choléra dans l'cul gras du coq cocu d'la France rance. Une colère d'écolier d'nouille, l'écho lié d'la couille sale dans la salade bouillie d'mon monde malmené, amené à la sale défaite, étouffé, flétri.
J'ramasse pas j'reste à la masse, effet Rubson sur l'joint où j'te silicone, même si on s'siliconnais pas connasse. Le pacte c'est l'contraire de l'impact - tise avec la nuit, attise l'ennui comme l'envie d'attirer l'hystérie, histoire d'avoir à boire pour donner à voire. Faut pas croire, Saint-Trauma, l'atome tombe haut mais toujours trop court. Lourd, pourri, corps porreux pour les peureux, l'esprit vaporeux d'ces pauvre malheureux qui peuvent rien - sinon prouver la valeur des pourris, pour rire un peu. Le pardon paradoxal, le don parfait, docte, sale qu'un primate fait à l'autre en eau trouble. L'oubli vaut pas un rouble, j'préfère doubler les vengeances et ensanglanter l'gant d'velours sur la main d'tôle du mainstream des trimards, increvables kreuvards. L'avarice vicieuse des varisses, dans l'débats rebattus des batards attardés et autre tarés à rétamer - encore jamais mattés. Les amateurs de matraques, les détraqués d'l'acte manqué qui viennent quémander leurs danses et leurs contre-danses, la densité excitée d'leurs amandes d'affilé. Affiliés au fil du pouvoir ou au fils de pute, ride radieuse d'une radasse irradiée.
J'ai la flegme de m'lever, d'oeuvrer au bonheur avarié d'un pauvre peuple mal réveillé. L'apathie vient en changeant, petit à petit, tandis que l'appétit fait juste chier - à fortiori une fois satisfait. Fouiller la fange et faire frire la viande étrange des faiseurs d'ange. J'mélange les androgynes, j'inocule le bacille du choléra dans l'cul gras du coq cocu d'la France rance. Une colère d'écolier d'nouille, l'écho lié d'la couille sale dans la salade bouillie d'mon monde malmené, amené à la sale défaite, étouffé, flétri.
dimanche 5 avril 2009
Rien, Darling
J'veux d'la décadence low-cost. J'veux arroser ton p'tit joli corps avec d'la Fischer, comme si c'était du champagne et qu'on avait gagné l'grand prix dans une chambre d'hotel Formule 1. Défoncer la piaule comme une rock-star et piller l'buffet à volonté. La sensation d'avoir tout usé jusqu'à l'os, à commencer par moi. Des orgies sexuelles dans d'la choucroute en boite premier prix, toute poisseuse-glissante-qui-pue. S'étouffer avec les tranches de l'art, c'était déjà pas bandant, mais la saucisse de Strasbourg dans l'rectum, on s'demande à quoi ça sert.
Les défilés d'gentils moutons pacifistes dociles de merde, des putains d'bouffeurs de fromage de chèvre qui s'font aboyer d'ssus par les kleps de l'ordre bien ordonné. La gerbe. Toute ces fiottes d'alter-merde, rebels en carton façon Besancenot, qui croient s'faire entendre en inspirant la pitié. La mentalité flicarde est en train d'bouffer tous les cerveaux.
Les p'tites putains des mass-média vont relayer les doléances larmoyantes des pléthores de réac's moisis qui chialent devant une pharmacie cramée, tous ces crétins fascisants qui réclament la paix et jubilent à chaque fois qu'notre bien-aimée Wehrmacht moderne passe à tabac un d'ces "vilains" Black Blocks.
Y'a rien à sauver de toute façon.
Les défilés d'gentils moutons pacifistes dociles de merde, des putains d'bouffeurs de fromage de chèvre qui s'font aboyer d'ssus par les kleps de l'ordre bien ordonné. La gerbe. Toute ces fiottes d'alter-merde, rebels en carton façon Besancenot, qui croient s'faire entendre en inspirant la pitié. La mentalité flicarde est en train d'bouffer tous les cerveaux.
Les p'tites putains des mass-média vont relayer les doléances larmoyantes des pléthores de réac's moisis qui chialent devant une pharmacie cramée, tous ces crétins fascisants qui réclament la paix et jubilent à chaque fois qu'notre bien-aimée Wehrmacht moderne passe à tabac un d'ces "vilains" Black Blocks.
Y'a rien à sauver de toute façon.
mardi 31 mars 2009
Lapidaire et Péremptoire
"L'organisation s'est constituée
on attend que les chefs surgissent
pour les haïr"
Lutz Bassmann - Haïkus de prison
on attend que les chefs surgissent
pour les haïr"
Lutz Bassmann - Haïkus de prison
C'est pas important d'avoir quelque chose à dire. Pas grave de le répéter. Pas utile de le prouver. Pas essentiel de le justifier. Y'a des milliers d'façons d'remplir le vide. Soigner sa gueule avec des crèmes grasse. Cacher les replis d'son bide sous une chemise propre. Mutiler ses cheveux et ses ongles pour l'hygiène. Ecrire des lettres de motivation, résumer sa vie en phrases lapidaires sur un CV. Des dates et des institutions fréquentées. Une expérience qui s'décrète, à moitié justifiée.
Ceux avec qui on décide de jouer. On occupe et on encombre la mémoire. On pollue la pensée, on prostitue tout c'qui peut l'être. J'attrape ton attention comme on capture un pokémon de merde. Ce qui n'est pas à vendre n'existe pas. Tout ce qui compte c'est le potentiel. Le possible, l'envisageable, le plausible. Choquer avec du péremptoire, du lapidaire. Convaincre, c'est dominer. Les arguments sont une monnaie. Ta tête est une marchandise. Ton maquillage, tes vêtements, une campagne de pub.
La bouche est un rectum pour nos idées d'merde. Les cervelles sont des chiottes. Se chier les uns dans les autres. L'objectif est de boucher la pensée de l'autre. La guerre est totale. L'obstination, c'est un chiotte chimique. La patience, une fosse sceptique. Une grenade et un bunker. Et d'la dope pour les déserteurs. La vérité agit comme de la javel. Elle mousse, gicle, décolore. Blanchir la pensée, avoir raison.
Définir un objectif, mettre en oeuvre une stratégie, obtenir et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Se lasser ENFIN. Trouver un moyen de s'voiler la face, c'est un autre objectif. Accepter supporter tolérer. L'humanité est le boulet commun. On tourne autour, pas moyen de déplacer ce fardeau. Ca roule doucement dans la fange, ça s'enfonce. On insulte les poids morts qui s'reposent dessus, qui pèsent et participent à l'enfoncement. On gueule et on s'en fout, sans vraiment renoncer.
Ceux avec qui on décide de jouer. On occupe et on encombre la mémoire. On pollue la pensée, on prostitue tout c'qui peut l'être. J'attrape ton attention comme on capture un pokémon de merde. Ce qui n'est pas à vendre n'existe pas. Tout ce qui compte c'est le potentiel. Le possible, l'envisageable, le plausible. Choquer avec du péremptoire, du lapidaire. Convaincre, c'est dominer. Les arguments sont une monnaie. Ta tête est une marchandise. Ton maquillage, tes vêtements, une campagne de pub.
La bouche est un rectum pour nos idées d'merde. Les cervelles sont des chiottes. Se chier les uns dans les autres. L'objectif est de boucher la pensée de l'autre. La guerre est totale. L'obstination, c'est un chiotte chimique. La patience, une fosse sceptique. Une grenade et un bunker. Et d'la dope pour les déserteurs. La vérité agit comme de la javel. Elle mousse, gicle, décolore. Blanchir la pensée, avoir raison.
Définir un objectif, mettre en oeuvre une stratégie, obtenir et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Et recommencer. Se lasser ENFIN. Trouver un moyen de s'voiler la face, c'est un autre objectif. Accepter supporter tolérer. L'humanité est le boulet commun. On tourne autour, pas moyen de déplacer ce fardeau. Ca roule doucement dans la fange, ça s'enfonce. On insulte les poids morts qui s'reposent dessus, qui pèsent et participent à l'enfoncement. On gueule et on s'en fout, sans vraiment renoncer.
mercredi 25 mars 2009
Najh de Pierre
"En réalité, l'époque est révolue ou l'on pouvait croire que les masses de la société étaient capables d'aller de l'avant par leur propre force en obéissant à leur intelligence et à leur compréhension de leur propre position dans la vie. En réalité les masses ont perdu la fonction de former la société. Elles se révèlent totalement malléables, adaptables, inconscientes, capables de s'adapter à tous les régimes, à toutes les abjections. Elles ne sont pas investies d'une mission historique, au XXème siècle, au siècle du char d'assaut et de la radio, cette mission n'existe plus, la masse a été éliminée du processus de formation sociale."
Willi Schlamm - 1935
Rien que l'idée de fonder une nation, c'est déjà d'la lâcheté. Toute volonté de société est d'abord un embryon d'fascisme, un tremblement d'cafard rêveur. La, maintenant, j'éjacule plus. Et toutes les grèves, ces grosses partouses d'impuissant sont autant d'erzats de messe pour tête de con, ces cuvettes de chiotte qu'les plus cyniques s'plaisent à remplir de merde. Ta tête c'est ma pissotière.
Une grosse république de morpions dans la chatte crade à maman-la-france-la-patrie-mon-amour, ça suinte. Les vers démocratiques lui rongent le gras du cul. Les mous du gland, les peigne-chibre baignent et trempent dans la cyprine infecte de son amour éternel : Vae Victis et lèche.
Des rampants comme moi qu'éjacule plus. J'mords pas, j'chie liquide et j'm'en branle. Toutes tes angoisses de crevard, la somme de tes envies merdiques, tes p'tits désirs qui puent la mesquinerie, et ça couinasse-sa-race pour du pouvoir d'achat. Une grosse volière à pigeons tout-gras-tout-déplumés, et ça vient chier sur'l'monde déjà couvert de merde. Et leurs tronches, c'est déjà d'l'incitation à la haine.
Maintenant suce-la ma démocratie saveur moisi-vermine, vilaine p'tite pute, on s'enfile des bulletine-putains on vote et on s'vautre. Donc j'éjacule plus. Ma "semance" j'te la gerbe dans l'globe occulaire, t'en mettre plein la vue avec d'la phrase torchée-triple-épaisseur. Les mots on s'en carre, on décide de les lire et ça mange pas d'pain. Les écrire non plus. La seul vraie liberté mérite une grosse tartine d'indifférence. Pas d'la tolérance.
Une grosse république de morpions dans la chatte crade à maman-la-france-la-patrie-mon-amour, ça suinte. Les vers démocratiques lui rongent le gras du cul. Les mous du gland, les peigne-chibre baignent et trempent dans la cyprine infecte de son amour éternel : Vae Victis et lèche.
Des rampants comme moi qu'éjacule plus. J'mords pas, j'chie liquide et j'm'en branle. Toutes tes angoisses de crevard, la somme de tes envies merdiques, tes p'tits désirs qui puent la mesquinerie, et ça couinasse-sa-race pour du pouvoir d'achat. Une grosse volière à pigeons tout-gras-tout-déplumés, et ça vient chier sur'l'monde déjà couvert de merde. Et leurs tronches, c'est déjà d'l'incitation à la haine.
Maintenant suce-la ma démocratie saveur moisi-vermine, vilaine p'tite pute, on s'enfile des bulletine-putains on vote et on s'vautre. Donc j'éjacule plus. Ma "semance" j'te la gerbe dans l'globe occulaire, t'en mettre plein la vue avec d'la phrase torchée-triple-épaisseur. Les mots on s'en carre, on décide de les lire et ça mange pas d'pain. Les écrire non plus. La seul vraie liberté mérite une grosse tartine d'indifférence. Pas d'la tolérance.
mercredi 18 mars 2009
Kraven, kraven, kraven...
On n'est vraiment qu'une bande de p'tite putes irresponsables, pas vrai ? On a tous compris qu'y'a pas d'frontière entre le moment on on est un chiard capricieux, une petite merde irresponsable et égotique, et l'moment ou on est en société avec l'beau costume de citoyen accompli. On a juste acquis l'expérience suffisante pour cacher not' vraie nature. Des gosses dans des vieux corps moisis, graisseux, défraichis. Des gosses qui s'rident, qui s'baisent, qui s'calvitient, qui s'seins-qui-tombent, qui s'ménopausent et qui s'couilles-ramolissent. C'est moins attendrissant quand on boude avec sa vieille gueule, alors on largue le stratagème. Exiger ou abandonner sans perdre de temps. La même vanité toute niaise, sac à main pour les p'tite filles avec la vraie poupée qui vomis, cravate pour les p'tits tocards et l'4x4 taille réelle. Grandir, c'est une vue d'l'esprit. S'faire appeler papa/maman par son avorton d'contribution à la prochaine génération d'cafards, qu'ça prolifère. Des milliards de p'tites dents qui poussent dans des p'tites bouches infectes. Des p'tites bites molles qui s'entrainent à s'dresser. Des paires de couilles qui s'remplissent, s'vident sur des doigts dans des bouches et des anus.
C'est lassant.
C'est lassant.
samedi 14 mars 2009
C'est du Folk-Core
C'est d'la philanthropie, alors c'est pas évident comme ça. L'utopie c'est pas moi. J'ai rien cassé, rien caché. J'règle pas mes comptes, suis pas comptable. J'ai dessiné une bite, une masturbation dans l'indifférence générale, y-compris celle de la trés désirable serveuse. On s'étonne de rien. Ca la dérange pas plus de m'servir d'la crème avec mon énième café, le sourrire à peine amère.
Une étude sociologique menée par des hyènes savantes en est arrivée à la conclusion que mes lecteurs souffriraient de céphalopathie. Et comme personne n'est foutu d'savoir ce que peut être la céphalopathie, nous sommes tous invités à nous en foutre joyeusement, à s'toucher l'frein ou l'clito en décryptant péniblement mon merdassier lettrique acidulé bonbon, ma grosse phobographie. Y'a 5 mégots dans mon cendrier pour l'instant.
J'ai pas eu assez mal ces 25 dernières années. Avant ça allait mieux. Mes diarrhées à répétition, gencives sanguinolentes, palpitations sauvage, l'épuisement et l'souffle qui vient pas. Le dos qui s'bloque, la vertèbre en bas qui merde et celles d'en haut qui répondent. Maintenant avec l'habitude, tout semble aller, et j'sais plus quoi racconter en société, quand c'est la course aux martyrs. Alors c'est moi qui pompe la vinasse.
J'me suis torché avec ta tronche. Vomis sur tes lèvres. J'avais envie d'avaler ton image et j'savais plus quel trou utiliser. L'papier était glacé couché transpercé. J'ai dormis avec, parce que t'es ma peluche adorée. Troué ta bouche en papier pour te deepthroater, et ça m'a fait jouire de voire que ton expression changeait pas. Les mêmes yeux souriants. J'ai raclé ton image avec mes dents sales, parce que j'croyais qu'ça vallait des excuses.
I googled you
La gerbe Darling. Envie d'un psy qui dise des conneries sur ma prime jeunesse. J'suis bouffé d'sommeil. Humeur voyeuse. J'veux voir c'que tu caches, des images des mots des témoignages des aveux. La tu vois, j'crawl le web comme un vicieux. J'google les gens que j'croise et qu'j'ai pu croiser, parce qu'on croise beaucoup. On crois tout.
J'attrape des brides d'intimité semi-planquées. Un truc malsaint qui fait bander les boyaux (cette sensation incroyable dans l'bide quand tu déterres un morceau d'eux). J'mange la vie des anonymes. A croire que j'ai fini d'bouffer la mienne. J'veux des lambeaux d'toi Darling. Des gros lambeaux d'ta vie savonnée. La liste de tes courses. La surface fiscale de ton appartement. Par l'nombril, t'as la main sur la zone hyper érogène d'mon boyau. Les restes de ton repas, j'veux coire le vide de ton assiette. Ton placard à chaussure. Tes inventaires. Une vidéo d'tes vices, une liste succinte de tes fantasmes, j'veux l'inavouable derrière ta jolie tête. Tes analyses d'urine, le rapport du questionnaire que t'as rempli à l'ANPE. Les trucs dont t'aurais pas envie d'avoir envie, ceux qu'tu veux quand même. La manière dont tu tries tes livres sur l'étagère du salon, des trophées comme autant d'têtes de sangliers collés au mur chez les chasseurs. J'adore regarder la bibliothèque. L'idée de lire des livres encore m'emmerde la plupart du temps. J'veux lire le compte rendu exhaustif de ce que tu dis pas dans ta façon d'exister. Les questions qui t'font buter, douter. Tout ce qui t'angoisse. Le souvenir de c'que t'as baisé à contrecoeur. Par compassion le plus souvent. Sans te douter que l'autre te baisais avec la même compassion. Pour chacun d'entre nous, le malentendu est devenu une force.
J'veux tes dernières photos d'vacances, l'érotisme torride des membres flasques enduits d'crème solaire, le sable collé aux couilles, aux seins, au cul. Le calendrier de tes règles, les périodes de chaleur de ton chat, le dernier cadavre que t'as vu, le tirroir ou tu ranges tes sous-vêtements. J'veux savoir à quoi ressemble une vie, une vie comme on la vie, pas comme on la montre.
lundi 26 janvier 2009
Shock Romantik Darling
C'est l'triomphe du moisi la couche qui suinte gras la poisse sur la carnasse et sa mordorure. Qu'ça sent la dent la vieille dent, l'émail cramée la gencive sanguinolente croc calciné. Tu l'vois un peux l'tableau ? Tu visualises ? Est-ce que tu l'captes ce feeling, dis, est-ce que tu la sens un p'tit peu cette... "chose" ? Tu comprends que l'vomis - même tiédasse, sur les cendres d'la mâchoires la jaw, et même si ça pue - et même que ça pue - c'est quand même une foutu bénédiction-sa-mère, hein, un halleluia-sa-race qui flotte en joie dans la bile.
Ca c'est l'Shock Romantik, Darling, pour casser l'porno chic baby d'merde. L'introduction douceâtre d'un chibre sale, c'est du barebaker de coucher d'soleil. La cuite au sale vin d'table qui finit la main empêtrée piégée dans la tignasse empoissée d'fièvre. C'est les cauchemards érotiques qu'on s'racconte sur un parking d'hypermarché la nuit, en écoutant Vermillion Lies dans une R21 volée. Embrasser l'herpès, la gingivite et l'abscès, sans arrière-pensée. C'est la pute la quinca à qui tu voles de l'affection, à ses bras qui t'enveloppent d'leur chair pendante et flasque sous une peau couverte d'hématomes, et qu'tu lui fais pleurer son gros rimel épais d'clown du cul des jours en vrac.
L'amour, enlépré - pas dans les prés. C'est les matelas infestés d'punaises sous des draps raides d'cotton moisi, sous des bâches constellées d'peinture industrielle. S'offrire des rognures d'ongles plutôt qu'des mèches de ch'veux. Des déclarations d'affect anonymes sur des plans d'métro, sur des tickets d'métro, sur des amendes d'métro. Coucher d'soleil sur des friches industrielles. Le baiser d'l'assistante sociale, qui chauffe ta grosse joue boueuse avec ses lèvres humides, tièdes, roses et molles. Les gerçures qui craquent sous l'rose-pâle-à-lèvre, quand elle suce poliment, saigne comme un énième dépucelage. C'est encore, la politesse du bidasse, qui viole les soldats et perfore les putains d'Saïgon avec du 45 milimètre, avec une larme qui déforme ses peintures de camouflage. Une main au cul audacieuse dans la cohue d'un désert, c'est des mantes religieuses lesbiennes dans l'intimité poussièreuse d'une fourmilière. Du Shock Romantik, Darling, quand j'te d'mande de t'toucher en m'lisant, histoire de voire si ton sexe-fleuve marche encore et encore et encore.
jeudi 22 janvier 2009
Le canular d'l'autre siecle
Ecoute ça, c'est vraiment brillant.
Un jour tu décides de monter le canular ultime, le truc qui va transformer toute une société. Suffit d'ramasser un pecno moyen dans un rade bouseux d'la capital, un qui sait pas chanter mais un qu'à bien une bonne gueule d'enculé moyen, et une descente de ruskov comme y'a qu'un ruskov qui peut l'avoir. Prend le bien vulgaire, mais pas juste vulgaire-malpolis, vulgaire d'la vulgate, un français moyen mais importé d'l'est, un qui pourrait accrocher des canevas d'sa mère au mur dans son pavillon d'banlieue si l'était pas si crevard. Et toi t'es m'sieur média m'sieur qui décide qui qu'est bien qui qu'est pas bon. Ton bouseux tu va dire qu'il est bon. Tu vas l'gueuler unanimement dans tout l'paplar qu'tu peux produire. Tu va lâcher un bon gros beauf dans l'baril de l'intelligentia, comme un cafard dans un chant d'paquerettes.
S'appel Lucien Ginsburg, tu lui dit non, marketing tu t'appelles Serge c'est plus propre, et pis Gainsbourg comme gain qui gagne et bourg de bourgeois parce que ironie ducon l'clodo. Bon le gas sait pas alligner trois notes sans qu'on y entende sa queue d'canard, mais tu lui donnes la formule, l'as qu'à piller les classiques, Chopin Brahms et consort, la ménagère les connait pas ça glissera comme une chiasse par eul'rectum. Tout doux tout chaud et ça colle aux fesses. T'y donne du pouvoir à ton lépreux d'la tête, et tous les jours tu t'marres devant sa médiocritude virale.
D'abord y va t'écumer tous les vagins d'moins d'15 ans qui peuvent y passer. Ca d'vient vite sa marque de fabrique d'ailleurs. Tu m'étonnes, le clodo qui s'est fait rembarrer à la douzaine par la grosse Germaine avec ses roses pourries, l'a du pouvoir maintenant faut qu'y s'venge. D'l'abstinence nerveuse à rattraper. Y t'en ramène même une d'Angleterre que t'auras beau faire, la cruche va rester collée au pays. Le mec va jusqu'à lancer ce gros nanar de "porno chic". Du cul crade mais bourgeois, dans l'cul mais rien que l'petit doigt et encore pas entier, qu'ça cache pas la bagouse en or à 30 plaques. Te fait un fist mais j'veux qu'on voit ma montre.
Ton con d'clodo sauvé des eaux, en un rien d'temps, va prendre toute les attitudes bourgeoises qui puent. Celles bien ridicules, tous les alibis d'nantis, tellement bourré qu'il sait plus d'ou il sort l'enculé. Tout l'monde gobe le geste comme une ostie et jette le message. Y vient pleurer sur ses impots l'enculé, et on s'rappel seulement qu'il à cramer les thunes avec lesquelles le beauf moyen qu'il aurait du rester doit bouffer pour l'mois. D'vient puant, y want to fuck la grosse Withney. S'épuise, et trouve rien d'mieux à faire que d'pomper la marseillaise en bon psycho-patriote. Première fois qu'il est forcé d'admettre qu'il pompe d'ailleurs, ce coup-ci c'était pas discrêt. S'en fou l'a du blé m'sieur ducon, il s'paie l'originale et ça fait une pub en plus. L'a juste choqué une association d'chasseurs à la r'traite de bérêts rouges, perd du grade le gamin.
D'autant plus facile de l'aimer que l'type marmonne et bave mais qu'personne peut comprendre c'qu'il glaviaude entre deux vomis. Ben oui, l'a beau être ruskov, l'a les moyen d's'offrir des power-charges à t'décoller la pulpe d'la boite crânienne, ça r'ssemble à du beat-box monocorde saccadé, les cons crient au génie, et l'ingénieur du son pagaie pour qu'on entende son râle sans entendre ses rots.
A 60 piges, ton clodo l'est tout raid, imbibé enfumé cervelle liquéfié. Mais t'as vendu ses disques pas d'lui entre marmonnements et voix d'pétasse, t'as vendu ses bouquins hautement philosophique sur des peintres qui pètent ou sur sa vie d'merde, t'as vendu ses films d'auteur plats à choquer mémère pour faire mouiller la futur ménagère, t'as ramassé au passage une fille qui contre-fait des films pourris, mais d'auteur. Y t'reste toute les cannes qu'il a enculé pour suivre le cercueuil. Tu l'fait enterrer entre 2 célébrités. Basta.
Ben t'en vend encore du clodo, t'as même une tripotée d'blaireaux qui s'engouffrent dans l'passage creusé par ton ruskov, moitié poète maudit moitié chantouilleur à la bite droite. Un genre de Julio Iglesias mal élevé, les ongles dégueulasses et la subtilité en moins. En s'référent à cette quintessence de médiocrité tu peux décevoir personne et ça t'ouvre des legs de pisseuses paumées. C'était l'homme à la tête de trou, on en f'ra des compiles sur 30 CD.
Un jour tu décides de monter le canular ultime, le truc qui va transformer toute une société. Suffit d'ramasser un pecno moyen dans un rade bouseux d'la capital, un qui sait pas chanter mais un qu'à bien une bonne gueule d'enculé moyen, et une descente de ruskov comme y'a qu'un ruskov qui peut l'avoir. Prend le bien vulgaire, mais pas juste vulgaire-malpolis, vulgaire d'la vulgate, un français moyen mais importé d'l'est, un qui pourrait accrocher des canevas d'sa mère au mur dans son pavillon d'banlieue si l'était pas si crevard. Et toi t'es m'sieur média m'sieur qui décide qui qu'est bien qui qu'est pas bon. Ton bouseux tu va dire qu'il est bon. Tu vas l'gueuler unanimement dans tout l'paplar qu'tu peux produire. Tu va lâcher un bon gros beauf dans l'baril de l'intelligentia, comme un cafard dans un chant d'paquerettes.
S'appel Lucien Ginsburg, tu lui dit non, marketing tu t'appelles Serge c'est plus propre, et pis Gainsbourg comme gain qui gagne et bourg de bourgeois parce que ironie ducon l'clodo. Bon le gas sait pas alligner trois notes sans qu'on y entende sa queue d'canard, mais tu lui donnes la formule, l'as qu'à piller les classiques, Chopin Brahms et consort, la ménagère les connait pas ça glissera comme une chiasse par eul'rectum. Tout doux tout chaud et ça colle aux fesses. T'y donne du pouvoir à ton lépreux d'la tête, et tous les jours tu t'marres devant sa médiocritude virale.
D'abord y va t'écumer tous les vagins d'moins d'15 ans qui peuvent y passer. Ca d'vient vite sa marque de fabrique d'ailleurs. Tu m'étonnes, le clodo qui s'est fait rembarrer à la douzaine par la grosse Germaine avec ses roses pourries, l'a du pouvoir maintenant faut qu'y s'venge. D'l'abstinence nerveuse à rattraper. Y t'en ramène même une d'Angleterre que t'auras beau faire, la cruche va rester collée au pays. Le mec va jusqu'à lancer ce gros nanar de "porno chic". Du cul crade mais bourgeois, dans l'cul mais rien que l'petit doigt et encore pas entier, qu'ça cache pas la bagouse en or à 30 plaques. Te fait un fist mais j'veux qu'on voit ma montre.
Ton con d'clodo sauvé des eaux, en un rien d'temps, va prendre toute les attitudes bourgeoises qui puent. Celles bien ridicules, tous les alibis d'nantis, tellement bourré qu'il sait plus d'ou il sort l'enculé. Tout l'monde gobe le geste comme une ostie et jette le message. Y vient pleurer sur ses impots l'enculé, et on s'rappel seulement qu'il à cramer les thunes avec lesquelles le beauf moyen qu'il aurait du rester doit bouffer pour l'mois. D'vient puant, y want to fuck la grosse Withney. S'épuise, et trouve rien d'mieux à faire que d'pomper la marseillaise en bon psycho-patriote. Première fois qu'il est forcé d'admettre qu'il pompe d'ailleurs, ce coup-ci c'était pas discrêt. S'en fou l'a du blé m'sieur ducon, il s'paie l'originale et ça fait une pub en plus. L'a juste choqué une association d'chasseurs à la r'traite de bérêts rouges, perd du grade le gamin.
D'autant plus facile de l'aimer que l'type marmonne et bave mais qu'personne peut comprendre c'qu'il glaviaude entre deux vomis. Ben oui, l'a beau être ruskov, l'a les moyen d's'offrir des power-charges à t'décoller la pulpe d'la boite crânienne, ça r'ssemble à du beat-box monocorde saccadé, les cons crient au génie, et l'ingénieur du son pagaie pour qu'on entende son râle sans entendre ses rots.
A 60 piges, ton clodo l'est tout raid, imbibé enfumé cervelle liquéfié. Mais t'as vendu ses disques pas d'lui entre marmonnements et voix d'pétasse, t'as vendu ses bouquins hautement philosophique sur des peintres qui pètent ou sur sa vie d'merde, t'as vendu ses films d'auteur plats à choquer mémère pour faire mouiller la futur ménagère, t'as ramassé au passage une fille qui contre-fait des films pourris, mais d'auteur. Y t'reste toute les cannes qu'il a enculé pour suivre le cercueuil. Tu l'fait enterrer entre 2 célébrités. Basta.
Ben t'en vend encore du clodo, t'as même une tripotée d'blaireaux qui s'engouffrent dans l'passage creusé par ton ruskov, moitié poète maudit moitié chantouilleur à la bite droite. Un genre de Julio Iglesias mal élevé, les ongles dégueulasses et la subtilité en moins. En s'référent à cette quintessence de médiocrité tu peux décevoir personne et ça t'ouvre des legs de pisseuses paumées. C'était l'homme à la tête de trou, on en f'ra des compiles sur 30 CD.
lundi 19 janvier 2009
Une (ex)pe[R]dition comme une autre
T'as la vie dure comme du chien, un truc dur à mâcher-mastiquer-avaler. Machin qui s'agite à côté. Putain mais il a pris quoi aujourd'hui ?
Lui dire qu'il fait chier, putain qu'il casse les couilles à s'agiter, à débiter tous ces trucs incohérents. Y'a quelque temps ce type était brillant, maintenant il mélange Diogène, l'alchimie son caca et les chiens dans des jeux d'mots douteux.
Moi j'veux du calme, du mou du qui bouge pas. J'fais des efforts (encore ?) pour être insipide inodore incolore. Je m'dis qu'les terroristes doivent être des types discrets. Lui a plutôt accroché la veine agent commercial, une pub genre "dites non à la drogue" (mais laquelle ?). A m'faire passer pour un gentleman et ça, ça m'emmerde.
J'mâche les croûtes sur mes lèvres pourries et j'aspire mon sang froid. Discrètement. Comme un ninja, un taliban un sioux. Cette journée bousillée avant l'heure.
J'l'ai envoyé chier, bouffer sa merde et c'est un fauve lâché dans la ville.
Trés vite dans cette situation tout m'emmerde. J'en fais assez pour pas qu'on vienne me contrarier m'chier dans les botasses. J'mérite mieux, j'suis un flocon d'neige dans la puanteur de la ville. Si tu m'fais fondre j'devient chiant comme la pluie.
Peut-être que l'dernier moyen qu'on nous laisse pour rendre la vie supportable, c'est d'se faire chier à accomplir des séries d'actes absurdes en contrepartie d'un salaire pourri qu'on échangera contre un peu d'bouffe, un peu d'toit et une redevance-sa-mère. Plus tellement envie d'rendre ma vie supportable.
J'm'en fou qu'elle pique la langue comme une vieille viande-sa-race.
Chercher un but et l'meilleur moyen d'pédaler pour l'obtenir. Les affaires d'ambition m'concernent pas. J'ai l'vélo d'l'existence qui déraille. [Amanda Palmer saved my life]
Voir la vie en néc-rose, prétendre que l'optimisme est une maladie mentale, d'la paranoïa à l'envers. Lécher les murs comme une truelle, avec du platre sur la langue. La plupart du temps, ce qui te déplaira, te dégoûtera, ne te concernera pas. Tu nf'ras rien pour qu'ça cesse, mais comme un crétin narcissique tu t'feras un devoir de faire savoir que t'es "contre". T'appel ça ton opinion, pour que personne n'ait l'idée d'te faire remarquer que ça n'a rien d'légitime. Tes opinions c'est toute ta vie. T'es qu'un gros tas d'opinions, désordonnées, incohérentes, contradictoires. C'est pour ça que j'dois être ton maître, te rappeler qu't'es qu'une particule de merde irresponsable et puante dans mon étron d'société moulée au rectum. Et comme tu dis, la flicaille-sphynctère dans tout ça, c'est un mal nécessaire. Toi et moi on vivrait pas en dehors de ç'goulag. On s'rait comme des caniches qui voudraient pisser au même réverbère, à s'mordiller la gorge en couinant. Alors on s'fédère, on rêve d'envoyer ces pitbull de pédophiles dans des chenils. On est plein d'ambition et on pédale comme des crevards. On n'en f'ras pas une syncope : suces mes pompes et ferme ta gueule maintenant.
T'entres dans les cafés, t'es partout chez toi. L'maître-du-monde-sa-mère-sa-race. Tu veux et ça obéit, y'a des plumes blanches qui sortent de ta bouche quand t'ordonnes, comme si t'avais bouffé un ange. Tu jettes des ronds d'fer plus qu'on t'en d'mandes, et ça fait des sourires sur les gueules des commerçants. La vie a un goût d'miel ! Les abeilles ont rangé leur dard, l'univers est à sa besogne et tu flanes, sèmes les miettes de ton RMI ; t'es l'prince, sans les condés. L'air s'précipite joyeux dans tes narines sales, les mamies t'laissent le trottoir, le soleil est doux comme une côte de porc. Autour et partout, le béton est bien agencé. Plat et sans aspérités, tu peux t'frotter aux murs ! Même pas mal que tu dis. La grosse vie remue ses bourlets pour toi, elle t'invite dans son gros utérus, et ses fesses épaisses cachent l'horreur d'son rectum qui suinte le soleil rassis.
Lui dire qu'il fait chier, putain qu'il casse les couilles à s'agiter, à débiter tous ces trucs incohérents. Y'a quelque temps ce type était brillant, maintenant il mélange Diogène, l'alchimie son caca et les chiens dans des jeux d'mots douteux.
Moi j'veux du calme, du mou du qui bouge pas. J'fais des efforts (encore ?) pour être insipide inodore incolore. Je m'dis qu'les terroristes doivent être des types discrets. Lui a plutôt accroché la veine agent commercial, une pub genre "dites non à la drogue" (mais laquelle ?). A m'faire passer pour un gentleman et ça, ça m'emmerde.
J'mâche les croûtes sur mes lèvres pourries et j'aspire mon sang froid. Discrètement. Comme un ninja, un taliban un sioux. Cette journée bousillée avant l'heure.
J'l'ai envoyé chier, bouffer sa merde et c'est un fauve lâché dans la ville.
Trés vite dans cette situation tout m'emmerde. J'en fais assez pour pas qu'on vienne me contrarier m'chier dans les botasses. J'mérite mieux, j'suis un flocon d'neige dans la puanteur de la ville. Si tu m'fais fondre j'devient chiant comme la pluie.
Peut-être que l'dernier moyen qu'on nous laisse pour rendre la vie supportable, c'est d'se faire chier à accomplir des séries d'actes absurdes en contrepartie d'un salaire pourri qu'on échangera contre un peu d'bouffe, un peu d'toit et une redevance-sa-mère. Plus tellement envie d'rendre ma vie supportable.
J'm'en fou qu'elle pique la langue comme une vieille viande-sa-race.
Chercher un but et l'meilleur moyen d'pédaler pour l'obtenir. Les affaires d'ambition m'concernent pas. J'ai l'vélo d'l'existence qui déraille. [Amanda Palmer saved my life]
Voir la vie en néc-rose, prétendre que l'optimisme est une maladie mentale, d'la paranoïa à l'envers. Lécher les murs comme une truelle, avec du platre sur la langue. La plupart du temps, ce qui te déplaira, te dégoûtera, ne te concernera pas. Tu nf'ras rien pour qu'ça cesse, mais comme un crétin narcissique tu t'feras un devoir de faire savoir que t'es "contre". T'appel ça ton opinion, pour que personne n'ait l'idée d'te faire remarquer que ça n'a rien d'légitime. Tes opinions c'est toute ta vie. T'es qu'un gros tas d'opinions, désordonnées, incohérentes, contradictoires. C'est pour ça que j'dois être ton maître, te rappeler qu't'es qu'une particule de merde irresponsable et puante dans mon étron d'société moulée au rectum. Et comme tu dis, la flicaille-sphynctère dans tout ça, c'est un mal nécessaire. Toi et moi on vivrait pas en dehors de ç'goulag. On s'rait comme des caniches qui voudraient pisser au même réverbère, à s'mordiller la gorge en couinant. Alors on s'fédère, on rêve d'envoyer ces pitbull de pédophiles dans des chenils. On est plein d'ambition et on pédale comme des crevards. On n'en f'ras pas une syncope : suces mes pompes et ferme ta gueule maintenant.
T'entres dans les cafés, t'es partout chez toi. L'maître-du-monde-sa-mère-sa-race. Tu veux et ça obéit, y'a des plumes blanches qui sortent de ta bouche quand t'ordonnes, comme si t'avais bouffé un ange. Tu jettes des ronds d'fer plus qu'on t'en d'mandes, et ça fait des sourires sur les gueules des commerçants. La vie a un goût d'miel ! Les abeilles ont rangé leur dard, l'univers est à sa besogne et tu flanes, sèmes les miettes de ton RMI ; t'es l'prince, sans les condés. L'air s'précipite joyeux dans tes narines sales, les mamies t'laissent le trottoir, le soleil est doux comme une côte de porc. Autour et partout, le béton est bien agencé. Plat et sans aspérités, tu peux t'frotter aux murs ! Même pas mal que tu dis. La grosse vie remue ses bourlets pour toi, elle t'invite dans son gros utérus, et ses fesses épaisses cachent l'horreur d'son rectum qui suinte le soleil rassis.
vendredi 16 janvier 2009
Y'avait une croute su'l genoux
C'est pas bon, les parties d'ta peau qui s'décollent, qui s'désolidarisent de l'ensemble que t'es. Tout ramassé une cellule sur l'autre et ainsi d'suite jusqu'aux ch'veux. Les cellules qui s'barrent comme tu t'écroules su'l tapis du salon/saloon. On nait tous des perdants, chibres-égaux-pas-droits encastrés sur des déclarations d'intention, attention. J'ai fait les gros yeux j'ai dit "attention, y m'reste une cellule humaine j'y tiens", ça plop comme une bulle de savon. On est tout en viande et les gencives cramées et la dent plombée l'os ruiné la tête soldée. Non tu m'mâcheras pas. J'marche plus. Moi et la cafetière on s'est abandonné, là où y'a plus d'plaisir on s'génétique.
Les grosses gorgées d'mort au rat j'ai dit non. Parce que la p'tite cuillère dans l'tirroir d'la table de ch'vet, elle sert pas à r'muer l'café. Si j'vide tes meubles on aura "de drôles de surprises", n'est-ce pas ? Ni secrêts ni sécrétions. J'barbouille des gros trucs au pinceau dans la grotte-estomac. Han, t'baiser par l'oesophage, j'y pense à moitié, hombre. Trop sommeil dans mon théâtre, manque toujours un acte. Ca m'fatigue. J'te donnerais mon prête-nom si j'avais un nèg'.
Maman disait qu'fallait pas s'sallir, fallait faire ses devoirs brosser ses dents et manger sa soupe. Maman donnait beaucoup d'ordre, la régente du micro-état d'ta vie. Ta révolution ton indépendance c'est un cauchemar. Moi j'veux pas t'es pas capable. T'es une merde irresponsable toi, si j'te dit pas c'que tu dois faire, tu t'laisses mourrir de faim, tu t'feras du mal à toi tu s'ras malheureux. Je crée d'l'endroi à l'envers. Dressé l'chien démocratique, hue ! Un grand susucre dans ta gueule. T'apprends à faire le beau, t'as un caleçon Armani.
J'dis pas qu't'as tort, j'dis qu'tu piges que dalle parce que ça t'as même pas effleuré la cervelle chromée qu'y'avait un truc à capter dans les alluvions. J'veux pas réviser ma géographie, j'veux la r'faire, avec mes tout p'tits moyens et les tout p'tits classe-moyenneux planqués au chaud entre une mer et une frontière. En vacances on fait du ski, sur la neige sur l'eau su'l'béton les genoux tout croûtés. Avec l'ongle on arrâche tout et on r'commence.
Les grosses gorgées d'mort au rat j'ai dit non. Parce que la p'tite cuillère dans l'tirroir d'la table de ch'vet, elle sert pas à r'muer l'café. Si j'vide tes meubles on aura "de drôles de surprises", n'est-ce pas ? Ni secrêts ni sécrétions. J'barbouille des gros trucs au pinceau dans la grotte-estomac. Han, t'baiser par l'oesophage, j'y pense à moitié, hombre. Trop sommeil dans mon théâtre, manque toujours un acte. Ca m'fatigue. J'te donnerais mon prête-nom si j'avais un nèg'.
Maman disait qu'fallait pas s'sallir, fallait faire ses devoirs brosser ses dents et manger sa soupe. Maman donnait beaucoup d'ordre, la régente du micro-état d'ta vie. Ta révolution ton indépendance c'est un cauchemar. Moi j'veux pas t'es pas capable. T'es une merde irresponsable toi, si j'te dit pas c'que tu dois faire, tu t'laisses mourrir de faim, tu t'feras du mal à toi tu s'ras malheureux. Je crée d'l'endroi à l'envers. Dressé l'chien démocratique, hue ! Un grand susucre dans ta gueule. T'apprends à faire le beau, t'as un caleçon Armani.
J'dis pas qu't'as tort, j'dis qu'tu piges que dalle parce que ça t'as même pas effleuré la cervelle chromée qu'y'avait un truc à capter dans les alluvions. J'veux pas réviser ma géographie, j'veux la r'faire, avec mes tout p'tits moyens et les tout p'tits classe-moyenneux planqués au chaud entre une mer et une frontière. En vacances on fait du ski, sur la neige sur l'eau su'l'béton les genoux tout croûtés. Avec l'ongle on arrâche tout et on r'commence.
jeudi 15 janvier 2009
Sleep with cette conne.
Elle chiale le soir, à l'heure de s'endormir. Avec mes manières de dandy moisi, j'fais des efforts. Incarne l'être ouvert, essaie d'être rassurant, fait des efforts pour avaler des mots qui puent l'non dit l'mensonge, et en r'demander, et faire des efforts. Ouais c'est moche, et t'es là à jouer ton rôle de gros con pour que l'moche continue, parce qu'elle écrit tous les rôles, et tu traines dans l'pieu parterre, t'es gentil avec tes p'tits sentiments d'merde, tu veux pas qu'ça coagule. Le monde se fout bien de c'que tu veux et c'que tu veux pas, et même celle à qui t'as décidé d'faire confiance, persuadé qu'il faut bien s'fier à quelqu'un, elle s'en branle. Elle est comme le monde avec ses grosses larmes insupportables, elle pisse des yeux et toi t'éponges.
Même le jour ou ça claque. T'as appris qu'le rôle du type sympa, t'es ouvert compréhensif, tu t'casses comme un prince la tête sous l'bras, vive la révolution. Depuis on fait autre chose. Même des années aprés, t'as pas envie d'croire que tout ça c'était d'la merde. Malgrés l'goût et l'odeur, tu r'gardes tes veines en t'disans qu'ça doit être une fraise. Un fruit frais comme faudrait en avaler 5 par jours.
Tout m'emmerde. Par dessus tout cette incapacité à écrire correctement les choses, une histoire conne comme on en trouve dans les faits divers de l'édition régionale, j'arrive pas à écrire le mot "connasse" sur sa gueule qui chiale, qui bave des yeux. Ca m'fait chier de détester, c'est usant. J'ai envie d'dormir jusqu'à la fin. Et ce type est un enculé à qui j'veux aucun mal. Enfin j'crois.
Même le jour ou ça claque. T'as appris qu'le rôle du type sympa, t'es ouvert compréhensif, tu t'casses comme un prince la tête sous l'bras, vive la révolution. Depuis on fait autre chose. Même des années aprés, t'as pas envie d'croire que tout ça c'était d'la merde. Malgrés l'goût et l'odeur, tu r'gardes tes veines en t'disans qu'ça doit être une fraise. Un fruit frais comme faudrait en avaler 5 par jours.
Tout m'emmerde. Par dessus tout cette incapacité à écrire correctement les choses, une histoire conne comme on en trouve dans les faits divers de l'édition régionale, j'arrive pas à écrire le mot "connasse" sur sa gueule qui chiale, qui bave des yeux. Ca m'fait chier de détester, c'est usant. J'ai envie d'dormir jusqu'à la fin. Et ce type est un enculé à qui j'veux aucun mal. Enfin j'crois.
lundi 5 janvier 2009
2000 keufs pour 2009
On va pas s'souhaiter la bonne année, ce s'rait absurde. Dire bonne année aujourd'hui, ça couterait cher en xanax pour pas grand chose. Ce s'rait vraiment toucher l'fond des formules creuses. On sait qu'on va crouler sous les gravats d'la machine financière qui tient plus en l'air, et qu'sous sa façade effondrée on va entrevoir la vraie sale gueule du système. On voit déjà qu'il porte un uniforme. Dire que quand on en voyait qu'la queue c'était déjà pas agréable. Maintenant qu'la Finance à l'fond d'son pantalon décousu, j'vais pas t'souhaiter la bonne année, pas la bonne santé privatisée - quand l'cancer sauvera les banques.
2009 s'ra une pure merde. J'ai déjà le plus profond mépris pour ceux qui vont s'réveiller cette année. Ceux qui vont manifester, s'battre pour "changer l'monde". Je serais d'aucune révolution, maintenant qu'c'est nous les "victimes du systèmes", ça n'a plus aucun sens de s'battre. Au contraire, il est indispensable de savourer pleinement cet échantillon de merde qu'on a consenti à faire subir aux trois quarts de la planète depuis des lustres. C'est la moindre des choses, un genre de carême social. Alors que réagir aujourd'hui serait d'la pure mesquinerie, rien d'romantique, rien qui m'intéresse. J'encourragerais les CRS depuis mon banc d'touche. J'écrirais des poèmes à la gloire du fascisme pour creuser des ulcères des les ventres pleins d'tous ces révoltés d'bac à sable.
En 2009, ce s'rait une honte de vouloir sauver quelque chose. Tout est à jeter.
2009 s'ra une pure merde. J'ai déjà le plus profond mépris pour ceux qui vont s'réveiller cette année. Ceux qui vont manifester, s'battre pour "changer l'monde". Je serais d'aucune révolution, maintenant qu'c'est nous les "victimes du systèmes", ça n'a plus aucun sens de s'battre. Au contraire, il est indispensable de savourer pleinement cet échantillon de merde qu'on a consenti à faire subir aux trois quarts de la planète depuis des lustres. C'est la moindre des choses, un genre de carême social. Alors que réagir aujourd'hui serait d'la pure mesquinerie, rien d'romantique, rien qui m'intéresse. J'encourragerais les CRS depuis mon banc d'touche. J'écrirais des poèmes à la gloire du fascisme pour creuser des ulcères des les ventres pleins d'tous ces révoltés d'bac à sable.
En 2009, ce s'rait une honte de vouloir sauver quelque chose. Tout est à jeter.
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