mercredi 24 décembre 2008

CREVE DE NOEL !


Pas la trêve, nein mein liebe, même pas la crêve de quand tu crache d'la purée verte avec ton nez - niet, tovaritch. Pas la gentille crève maladique, no no my dear, mais la vrai, la crève-la-peau, crève-en-silence-crève-salope - si si señor. Crève. Crève Noël. Au jour ou tous les gros cons d'catholique, simili-chrétiens et assimilés fêtent dieu sait quoi en s'remplissant l'estomac d'merde sucrée, merde salée et merde graisseuse, faut rester calme et penser à demain. Quand ils tituberont dans la rue la ch'mise tâchée la buche au bord des lèvre, l'oeil pateux la gueule vitreuse, hajimemashite ! crève à coup de schlass ! La flicaille ballonnée, la bidasserie nauséeuse, la plébasse qu'à la panse en overdose, toute la porcaille merdeuse de l'occident titube, pétée à grand coup d'graisse et d'alcool et d'sucre. Des putains d'porte-feuilles sans défense, des holsters qu'appellent ta main encore droite, faut faire claquer d'la botte dans leurs gencives fatiguées d'avoir mastiqué toute la nuit, l'gigot corriace à la mémé, faut s'servir comme eux s'sont servis et resservi, c'est l'instant faible d'la porcaille d'l'occident-les-dents. Faut jouer les anti-oxydants. La goûte de Ricqulès sur l'morceau d'sucre, d'un seul coup ta tête cocoonée heurte la fraîcheur réelle et vivifiante du macadam. D'un seul coup la vérité lucide et glaciale du bitume qui t'lèche ta grosse face embrumée de fêtard d'noël, la vérité du monde qui vient voir si ton sang à pris la couleur d'la coenne, si dans ta poche tes billets sont aussi verts qu'la glue dans ton nez d'enfant malade.

Pas la trêve de Noël, pour les enfants pas sages, on va fesser l'père fouettard cul-nu-main-mouillée-gant-plombé, l'saint-Nicolas et sa Hot Carlita, ses lutins bleu-bidasses, Et son reine Rodolphe Hortefeu qui traineau-charter ton sang les globules pas blancs vers les chiottes d'la planète qu'on tire jamais la chasse, la porcaille qui grouick ! rêve de ch'minées toute l'année rêve d'enfiler jusque dans ton salon foutre des allocs de merde dans tes chaussettes si t'as été bien sage docile et l'cul propre. La porcaille rassurante qui veille et surveille, Noël une tranche de ton ventre et pousser l'gras au bord d'l'assiette. C'est l'heure des faits d'hiver, des plaques de verglas meurtrières d'ma face, c'est du verglas, vert-glas. J'ai plus d'coke et plus d'cause et j'cause plus tant qu'ça, ça ira, ça ira.

J'aurais Amanda Palmer pour noël et l'reste du monde m'emmerde. Stop stop.

lundi 15 décembre 2008

Stakhanov, Yulya Solntseva et leurs p'tits amis.



T'allumes ta clope au cocktail Molotov, et va t'frotter virile à la marréchaussé. On tremble pour la crise, la crisette la crisounette - on est intimes maintenant, on s'tutoie on s'donne des diminutifs qui rallongent. La crisounette elle va t'faire faire des bunker avec des murs d'école en Grèce pas antique.
S'en branle de Noël, on veut faire crâmer l'sapin qui sent l'sapin, la guirlande molotov branchée au cul d'l'industrie pis les lutins d'Saint Nicolas qui balancent des lacrymos dans les yeux des enfants, han. Cette année à Noël on s'fait pas d'cadeaux, ça non on s'fait pas d'cadeaux, y'a pas d'paquet au milieu du ruban. Tu l'vois dans ta télé, mais pas sûre soit c'est un bêtisier soit c'est l'dernier Walt Disney, celui ou Aladin l'sans papier s'fait embarquer par la p'tite syrène d'la p'tite camionette des p'tits flics. Et ça vient squatter dans ton oracle de salon. Maintenant faut applaudir enculé, faut applaudire avec tes sales mains d'branleur-prolo-chômeur-cadre-moyen, tes grosses mains d'vôtard satisfait. Y'a pas de hotline pour la cri-crise la crisounette, pas d'alerte enlèvement à la télé pour ton emploi qu'a foutu l'camp - ho ho ho, avec tes économies, tes précieuses p'tites pièces la rançon d'ton cul ta sueur low-cost.
Pour Noël on commande des CV des lettres de motivations, des temps partiels à la caisse du Super U, on veut du Arbeit du vrai, pas d'la soupe, on veut y mettre notre sueur dedans. Faut travailler, faut bien travailler et faut travailler bien, s'faire contrôler la dentition à l'entrée du bureau j'aime ton entreprise. Sinon tu peux r'garder les films de Yulya Solntseva, et te dire que dans les années 20 les femmes étaient autrement plus belles qu'aujourd'hui. Celles qui te r'gardent depuis Mars.
Stakhanovisme démocratique !

vendredi 12 décembre 2008

Tu sens la viande

C'est dans l'dedans d'l'intérieur de toi, au fond fond fond d'tes boyaux. Ca sent la vieille viande. La carne digérée. De dehors, à r'garder, lisse comme un playmobil, mais d'dans ça suinte vilain. Coincés les gaz d'la décomposition d'la barbaque. Hop, dans les boyaux, hop. Les sucs gastriques contre la sauce barbecue. La bile, le foie qui fait d'la bile partout sur la blanquette de veau, la blanquette de veau c'est la chair d'un enfant cuite dans l'lait d'sa mère. T'avales ça, tu dis qu't'es un gourmet, un épicurien tu dis. Les dents dans l'sang. T'enlèves la peau du saucisson, la coquille des oeufs-foetus-bouillis. Comme Epicure. Avec l'odeur dedans, l'odeur d'la vieille viande comme une surprise dans un oeuf Kinder. Un prédateur propre, en équilibre à cloche pied là, en haut d'une chaine alimentaire. Avec d'la viande dans la bouche, dans la gorge, dans l'ventre. D'la moelle dans les os. Des poches, des organes gonflés d'acide pour dissoudre la viande. Tu leur donne des noms. L'estomac, la ratte, le foie, une vésicule biliaire, deux reins, un pancréas, des glandes ci ou ça ; plein plein d'organes pour avaler plein plein d'trucs. Plein plein d'viande brûlée. Macérée. Assaisonnée. Avec de l'herbe. Hop, tout dans la bouche, hop. Avec les muscles d'la mâchoire, tu fais schlop-schwink avec la viande. Incisive, canines en renfort, mollaires pour l'gros oeuvre, pis dans l'oesophage. Plarf, ça fait, dans l'estomac. T'entends pas. Tu fais des sucs gastriques, tu fais pas exprés.
Y'a quelque chose qui fait pareil avec toi. Des dents, des molaires-flics pour t'broyer la viande, un juge oesophage qui t'avale, un estomac-prison avec ses matons-sucs-gastriques, et tout un amas d'organes qui f'ront d'toi une merde, pour qu'tu passes dans les boyaux-usines, dans l'rectum-résignation. T'es la viande qui pue du ventre-monde. Une infection maîtrisée dans un corps-machine épicurien. On t'fras brûler dans l'lait d'ta mère pour mieux t'apprécier. On f'ras brûler ta viande sur un barbecue-plage avec ta sauce-crème-écran-totalitaire. Ta tête dans l'sable, mon steack d'autruche. T'as l'dedans d'toi qui pue.

jeudi 11 décembre 2008

Romantisme 21

J'peux tout t'racconter, baver d'désir d'vant ton oeil qui m'demande de continuer ou d'te rouler une clope. Debout sur mon fauteuil j'fais des grand gestes, j'te mime des combats épiques, des anarchistes contre les meutes anti-émeute, en Grèce pas antique. J'peux l'faire, un peu comme l'aurait fait Bela Lugosi. Mais il est mort. "Les chauves-souris ont quitté le clocher, les victimes ont été saignées. Du velour rouge raye la boîte noire : Bela Lugosi est mort, mort-vivant, mort-vivant, mort-vivant." Peter n'arrête pas d'm'en parler. J'fais pas des gestes précis, c'est pas utile quand on racconte ses nuits sans rêve. J'ai la peau qui colle de poisse enfiévrée, du sable dans la gorge, ça fait comme du sable. D'la glue dans l'nez qu'empêche de sniffer, j'fais tourner ma carte bleue dans l'air chargé d'mes virus parce qu'en ce moment, elle me sert à rien. J'arrête pas d'baisser l'son, j'ai la voix qui s'écorche.
J'sais bien qu'on est au bout d'quelque chose, à la fin d'une époque. Moi aussi j'arrive à la fin, j'veux pas précipiter les choses mais la j'm'impatiente. J'ai rien misé, j'suis en train d'tout perdre, tous ces trucs que j'ai jamais eu. Plus j'en perds et moins ça m'inquiète.
J'fais des listes de choses dont j'ai pas envie, ça m'occupe ça prend du temps. Pour certaines choses, ça m'arrive de penser qu'c'est dommage, presque inquiétant, mais j'suis pas inquiet pour autant.

Elle s'rait vachement belle, l'histoire d'un ado qui tombe amoureux d'une fille sur un site porno, et qui f'rait tout pour la r'trouver. Il s'frait violer dans un salon bourgeois à Saint Petersbourg, par des vieux mafieux qui lui enfilerait des bouteilles de vodka dans l'cul au coin du feu, des types qui lui enfonceraient leurs chibres tellement loin dans la gorge qu'il s'mettrais à vomir. Puis il retrouverait cette fille finallement, avec ses 8 gosses dans la banlieue d'Minsk, et c'est évident qu'elle en aura rien à foutre de lui. Peut-être que ce s'rait l'signe qu'un romantisme du XXIème siècle est en train d'naître. En attendant, faut supporter d'perdre son temps avec celles qui cherchent encore l'amour chrétien, la fidélité la soumission et des scènes de ménage hystériques pour se donner l'illusion qu'on est émancipée. Pondre parce que les hormones l'exigent, boucher des baignoires pour s'faire sauter par un plombier. On peut tout baiser sauf les apparences - ça faut l'acheter, avec c€t appât rance.

lundi 8 décembre 2008

La liberte : 2 grosses claques dans sa gueule !


Recule du droit à l'Euthanasie suite au rapport de Jean Leonetti. Un peu d'sérieux s'il vous plait. C'est le droit de l'individu à disposer de lui même qu'on encule. C'est la négation de la toute première liberté qu'un individu doit pouvoir exercer : le droit d'se donner la mort, éventuellement de s'y faire aider si on en est incapable - et c'est souvent quand on n'est même plus capable de s'balancer par la fenêtre qu'on a envie d'en finir. Alors, m'sieur Leonetti, avec ta gueule de premier d'la classe et ton train d'vie de député d'merde, t'es qui pour nous dire que ce serait au gouvernement de décider quand j'ai l'droit d'crever ? Les mêmes merdeux qu'envoient des gosses par paquet d'quarante s'faire sauter la gueule aux quatre coins du monde "pour l'amour de la patrie" sont pas foutu d'accepter qu'on abrège les souffrance de ceux qu'en ont plein l'cul d'vivre avec des abrutis d'la trempe d'un Leonetti.
Ensuite on renvoie Rouillan en taule. Qui saura expliquer au nom de quoi ? En fait tout l'monde s'en branle. On peut prendre n'importe quel type et l'envoyer en taule sous n'importe quel motif, tout l'monde à les yeux rivés sur la crise. La crise du p'tit dernier qui veut une console de merde pour Noël et qui refuse d'avaler ses légumes moulinés.

Et histoire de parfaire la merde, en République Populaire de France de mes couilles, v'la l'autre tanche de Devedjian nommé ministre de la relance. La relance de quoi ? Vu l'CV d'la racaille en question, c'est peut-être pour relancer les Jeunesse Fascistes, l'économie d'l'Allemagne, la production d'huile de ricin ?
Et tous en coeur... Me ne frego.

vendredi 5 décembre 2008

Charly on the dancefloor

L'a du rouge su'l'col. Du rouge à lêpre, des baisers en baisants easy. Il quitte pas sa chemise quand il baise, l'a pas l'temps. Baisse la braguette, baisse le caleçon et baise, easy. Baise du fond d'boîte, d'la fin d'soirée, mais baise quand même. Bourrée au Jack Daniel's, bourrée au Charles le Playboy. Charly qu'il dit. Charly ça fait sympa.
La s'maine va frotter du paillasson, costard à l'appui, la p'tite malette en main, chez l'prolo l'retraité vendre des trucs. Des trucs-prétextes, mais des crédits des dettes, rien à foutre d'la crise, Charly l'est gentil, l'a une bouille de gendre idéal avec ses p'tites joues bien rasées, il vend d'la f'nêtre du double vitrage. Des crédits des devis du sur-mesure. Ramasse du pognon. L'a tout juste la trentaine, il palpe du blé. Et il baise avec.
En boîte, les plus jeunes tiennent moins l'alcool. Faut les isoler d'leurs copines, t'nir la jambe avec du n'importe quoi, c'est d'la patience de chasseur. Payer des drinks à Darling, passer en revue les signes extérieurs de richesses. Paye un drink, quand elle vomis c'est qu'elle est mûre. L'accompagner aux toilettes et t'nir ses ch'veux pendant qu'elle vomis, Charly est un prince. D'l'adolescente, easy, dans la boîte de nuit. Peut en bourrer 3 ou 4 par soir. Ramasser d'l'épave. Pas toujours les plus jolies. Pas bien grave. Comme au boulot, c'est la quantité qui compte. L'est content avec ça. Danse pas. Au comptoir. Avec les boudins, celles qui s'essoufflent à la deuxième chanson, celles qu'ont soif et pas d'fric. Des filles de prolos au royaume des princesse. Et Charly, avec son chibre royal tout frétillant, Charly il paye des drinks avec le double vitrage vendu aux parents, avec ces f'nêtres qui ont ruiné papa-maman que c'est pour ça qu'ils donnent pas d'argent d'poche ce mois-ci pour aller en boîte. En boîte, c'est gratuit pour les filles, pour rentrer. Ca attire les Charly, sont prêts à payer pour s'asseoir au comptoir avec les filles des prolos qu'il baratine toute la s'maine.
Ce week-end, pendant qu'tu r'gardes la TV derrière ton double vitrage on-aurait-p't'être-pas-dû, Charly est en train d'enfoncer l'rectum-et-les-dents d'ta p'tite fille chérie dans les chiottes d'la boite de nuit. C'est pas les carottes qui font les fesses roses. C'est Charly.
Elles s'mettent du gloss, pis y'a du vomis d'sus. Alors Charly il embrasse pas, il tourne la tête toujours, pousse la tête vers le bas. Elle embrasse au hasard, toute pleine d'affection et d'alcool, d'amour comme elles disent, elles embrassent au hasard le col d'la ch'mise, ça fait des traces roses, de rouge à lêpre su'l'col. Pis la bite à Charly. Quand il les vois chialer, comme si elles comprenaient c'qu'y s'passe, ça exite Charly. Ca l'fait jouir. L'aime bien jouir dans les bouches, Charly, comme dans les films pornos. S'en fout qu'elles avalent. Pas toujours.
Celles qui pleurent pas, les grandes fifilles, z'ont droit au supplément rectal. La sodomie, Charly il aime bien, pis c'est un moyen d'contraception comme un autre. Efficace.
On est Vendredi. Charly s'fait beau, sort en boîte. Mets une chemise propre, avec un col propre pour mettre des traces de rouge à lêpre.

DeFunes ne jouera pas "les gendarmes a l'ecole"

Pour fêter dignement l'irruption d'une fine équipe de barbouzes-et-cleps-qui-pique dans un p'tit bahut du Gers, j'modernise un peu l'espace avec une radio. Of course, ça n'a rien à voir. Détail.

Mais qu'est-ce qui va s'passer, concrêtement ? La moitié du pays "offusqué" remue une fesse en apprenant la nouvelle. Un p'tit frisson pour ceux qui découvrent que c'est la 23ème opération d'ce genre depuis l'début d'l'année. Et ensuite ? Du flan. P't'être une manif à la con avec quelques parents d'élèves qui scanderont "Ouh ! C'pas bien c'que vous faites". Ils s'ront rentrés à l'heure pour l'potage. Y'en a bien 2 ou 3 qui s'front tabasser par nos adorables chiens d'berger d'la république, ceux qui s'amusent à chercher d'la drogue-c'est-grave-pas-bien dans les culottes des adolescentes. D'la pédophilie légale ? Putain mais à quand les descentes citoyennes dans ces bastions merdique de commissariat, qu'on fouille un peu les casiers et les rectums des barbouzes...
Imaginer des flics dans des écoles. Je m'demande de quel côté on est l'plus impressionné. C'est 2 mondes qui s'découvrent. Et pendant qu'on s'pose la question, y'a un superman la main dans l'uniforme, dans l'Gers, qui s'astique le chibre en r'pensant à la fouille du 19 Novembre. Ejac' faciale sur le berger allemand d'la brigade qui jappe de plaisir, comme pour le r'mercier d'avoir levé la gazelle. Bien inspiré d'avoir aboyé sur celle-là.
Gendarme, un putain d'métier d'avenir, pour des hommes qu'en avaient pas, hein ? Ou comment créer d'l'emploi avec les rebuts d'troisième zone.

mercredi 3 décembre 2008

A LuSiD Night #7

Mon train, pas d'allure, pas un train d'vie un TANK tant qu'à faire. Un tank de vie, toujours pas d'allure d'ailleurs. L'existence, un vilain p'tit désert, avec des oasis, du banga du fanta, du soda pas des soldats. Des sondages au téléphone, des services aprés vente et des karmas à chier, ni repris ni échangé, piles vendus séparément - la faute au nom contractuel, contre-révolutionnaire, contraction. Les stases violentes bleu-nuit l'air glacial, décoller l'papier peint d'plain-pied, tu colles aux s'melles kamarade, tu smell la colle et tu t'emmêles. La main lourde, il dit. La main comme du plomb et l'encre qui coule sur les doigts. Léthale/brutale et qui s'étalle, tu grattes le fond non ? Saignement d'naseau trop nase, des kleenex dans les trous d'nez ça goutte métal sur l'béton, mon plomb. Je suis pas propre non, pas soigné avec mes cahiers. Bouillon d'brouillons bougons. J'ai l'système bancale à zéro d'la crise. Crise d'arborescence, crise paradisiaque, la crise on t'aime ! Du crédit pour les débiles, du débit d'parole pour les crédules, parole d'horreur. Faire Paroli aussi. Qui te double ? Figurant. La silhouette de ton train/tank de vide, des ombres en nombre, Hombre.

On va faire des bilans aussi, 2008 un grand trou pour les cru-du-culs. Un solstice, pas d'solution. Un équinox sans équivoque. Des kilos d'crétins, un régime de l'été, dictature patate à l'eau d'rose. Plus de vapeurs que d'canicule. Le p'tit jésus est plutôt sympa avec les salauds au fond. On l'mettra dans la crêche, tien, pour la posterité prosternation, la prostration/prostate, la prostitution d'la constitution et la frustration frugale. Bave pas comme ça. Bave autrement. Joue avec ta lèvre, avec sa plèvre on décolle, la plèbe déconne. Oui. Des connes. Ca tâche, tache de pas en foutre partout, comme on s'attache à pas s'en foutre de tout, tiens l'bon bout, le bubon sur l'bambou. C'est tout. C'que j'aime. Ceux qu'j'aime en fast-feeling, des sentiments chronométrés, après tu vide ton plateau dans la grosse poubelle et tu libères la table. Fumer roter brasser, dehors s'il vous plait. Les "gens" attendent, s'attendrissent avec leurs tumeurs, love me i'm a cancer, attrappez les tous ! Attrape les et tousse.

Allez, va chier dans ta pokéball, pika-tchou-tchou et son train d'vice, le Tank la tourelle coincée droite et fière comme Armand Workine-Class-Héro. On va tous crever sur des comptoirs, suivre l'exemple, s'étrangler dans sa Vodka au milieu d'la fête. Discrêtement, presque distraitement, une sacrée distraction en tout cas. Bye Buy le subonirique, parti comme un supo héroïque, on cherche à savoir qui l'aurait dans l'cul finalement. Je suppose que j'ai écrit ça en 1951, enfin, un peu après la guerre et aux alentours.

 
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