Ils lisent l'art de la Guerre...
Le commerce est une science militaire : cible marketing, conquête de marché, action coup de poing, occupation des médias, campagne publicitaire, marketing agressif, guerre des prix.
Monter des milices noires de la consommation.
Développer des techniques de guerrilla consumériste :
Occupation des centres de distribution. Une armée de chômeurs garés dans un parking de supermarché, et balladant des caddies vides toute la journée dans les rayons.
Saturer les boutiques en faisant rentrer en douce des produits non référencés.
A la Fnac, déposer des exemplaires du Capital de Karl Marx, cachés sous des couvertures d'Harry Potter.
Recouvrir toutes les boites de conserves avec des copies des étiquettes de Piero Manzoni : "Mierda di Artista".
Coller des autocollants "échantillon gratuit" sur les étiquettes des prix de tous les CD 2 titres chez Virgin.
Installer des boitiers "Beethoven", répulsifs anti-jeunes, à proximité des fast-food.
Vendre son cul sur E-Bay.
Organiser des campagnes sauvages d'affichage, avec des promos fictives pour une chaine de magasins de fringues.
Réaliser pour eux le "marketing agressif" dont ils n'osent pas rêver dans leur pires cauchemars.
Si la consommation est un cancer, nous devons l'aider à multiplier ses cellules.
Notre devoir est d'organiser et accélérer la tumeur sociale.
"Pour relancer l'économie Française, il faut plus de casseurs.
On embauchera alors des vitrier pour refaire les devantures des magasins, des maçons pour refaire les murs des commissariats taggés au lance-rocket. Des concessionnaires et des carrossiers pour remplacer les bagnoles cramées, des chirurgiens pour raccomoder les têtes de CRS...
Plus que les patrons, les casseurs créent de l'emploi."
jeudi 17 avril 2008
100 balles et un Marx
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire