jeudi 22 janvier 2009

Le canular d'l'autre siecle

Ecoute ça, c'est vraiment brillant.

Un jour tu décides de monter le canular ultime, le truc qui va transformer toute une société. Suffit d'ramasser un pecno moyen dans un rade bouseux d'la capital, un qui sait pas chanter mais un qu'à bien une bonne gueule d'enculé moyen, et une descente de ruskov comme y'a qu'un ruskov qui peut l'avoir. Prend le bien vulgaire, mais pas juste vulgaire-malpolis, vulgaire d'la vulgate, un français moyen mais importé d'l'est, un qui pourrait accrocher des canevas d'sa mère au mur dans son pavillon d'banlieue si l'était pas si crevard. Et toi t'es m'sieur média m'sieur qui décide qui qu'est bien qui qu'est pas bon. Ton bouseux tu va dire qu'il est bon. Tu vas l'gueuler unanimement dans tout l'paplar qu'tu peux produire. Tu va lâcher un bon gros beauf dans l'baril de l'intelligentia, comme un cafard dans un chant d'paquerettes.
S'appel Lucien Ginsburg, tu lui dit non, marketing tu t'appelles Serge c'est plus propre, et pis Gainsbourg comme gain qui gagne et bourg de bourgeois parce que ironie ducon l'clodo. Bon le gas sait pas alligner trois notes sans qu'on y entende sa queue d'canard, mais tu lui donnes la formule, l'as qu'à piller les classiques, Chopin Brahms et consort, la ménagère les connait pas ça glissera comme une chiasse par eul'rectum. Tout doux tout chaud et ça colle aux fesses. T'y donne du pouvoir à ton lépreux d'la tête, et tous les jours tu t'marres devant sa médiocritude virale.
D'abord y va t'écumer tous les vagins d'moins d'15 ans qui peuvent y passer. Ca d'vient vite sa marque de fabrique d'ailleurs. Tu m'étonnes, le clodo qui s'est fait rembarrer à la douzaine par la grosse Germaine avec ses roses pourries, l'a du pouvoir maintenant faut qu'y s'venge. D'l'abstinence nerveuse à rattraper. Y t'en ramène même une d'Angleterre que t'auras beau faire, la cruche va rester collée au pays. Le mec va jusqu'à lancer ce gros nanar de "porno chic". Du cul crade mais bourgeois, dans l'cul mais rien que l'petit doigt et encore pas entier, qu'ça cache pas la bagouse en or à 30 plaques. Te fait un fist mais j'veux qu'on voit ma montre.
Ton con d'clodo sauvé des eaux, en un rien d'temps, va prendre toute les attitudes bourgeoises qui puent. Celles bien ridicules, tous les alibis d'nantis, tellement bourré qu'il sait plus d'ou il sort l'enculé. Tout l'monde gobe le geste comme une ostie et jette le message. Y vient pleurer sur ses impots l'enculé, et on s'rappel seulement qu'il à cramer les thunes avec lesquelles le beauf moyen qu'il aurait du rester doit bouffer pour l'mois. D'vient puant, y want to fuck la grosse Withney. S'épuise, et trouve rien d'mieux à faire que d'pomper la marseillaise en bon psycho-patriote. Première fois qu'il est forcé d'admettre qu'il pompe d'ailleurs, ce coup-ci c'était pas discrêt. S'en fou l'a du blé m'sieur ducon, il s'paie l'originale et ça fait une pub en plus. L'a juste choqué une association d'chasseurs à la r'traite de bérêts rouges, perd du grade le gamin.
D'autant plus facile de l'aimer que l'type marmonne et bave mais qu'personne peut comprendre c'qu'il glaviaude entre deux vomis. Ben oui, l'a beau être ruskov, l'a les moyen d's'offrir des power-charges à t'décoller la pulpe d'la boite crânienne, ça r'ssemble à du beat-box monocorde saccadé, les cons crient au génie, et l'ingénieur du son pagaie pour qu'on entende son râle sans entendre ses rots.
A 60 piges, ton clodo l'est tout raid, imbibé enfumé cervelle liquéfié. Mais t'as vendu ses disques pas d'lui entre marmonnements et voix d'pétasse, t'as vendu ses bouquins hautement philosophique sur des peintres qui pètent ou sur sa vie d'merde, t'as vendu ses films d'auteur plats à choquer mémère pour faire mouiller la futur ménagère, t'as ramassé au passage une fille qui contre-fait des films pourris, mais d'auteur. Y t'reste toute les cannes qu'il a enculé pour suivre le cercueuil. Tu l'fait enterrer entre 2 célébrités. Basta.

Ben t'en vend encore du clodo, t'as même une tripotée d'blaireaux qui s'engouffrent dans l'passage creusé par ton ruskov, moitié poète maudit moitié chantouilleur à la bite droite. Un genre de Julio Iglesias mal élevé, les ongles dégueulasses et la subtilité en moins. En s'référent à cette quintessence de médiocrité tu peux décevoir personne et ça t'ouvre des legs de pisseuses paumées. C'était l'homme à la tête de trou, on en f'ra des compiles sur 30 CD.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

On sentirai presque l'odeur dis dont ;)) Bel hommage !

Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…
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Anonyme a dit…
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