mercredi 3 décembre 2008

A LuSiD Night #7

Mon train, pas d'allure, pas un train d'vie un TANK tant qu'à faire. Un tank de vie, toujours pas d'allure d'ailleurs. L'existence, un vilain p'tit désert, avec des oasis, du banga du fanta, du soda pas des soldats. Des sondages au téléphone, des services aprés vente et des karmas à chier, ni repris ni échangé, piles vendus séparément - la faute au nom contractuel, contre-révolutionnaire, contraction. Les stases violentes bleu-nuit l'air glacial, décoller l'papier peint d'plain-pied, tu colles aux s'melles kamarade, tu smell la colle et tu t'emmêles. La main lourde, il dit. La main comme du plomb et l'encre qui coule sur les doigts. Léthale/brutale et qui s'étalle, tu grattes le fond non ? Saignement d'naseau trop nase, des kleenex dans les trous d'nez ça goutte métal sur l'béton, mon plomb. Je suis pas propre non, pas soigné avec mes cahiers. Bouillon d'brouillons bougons. J'ai l'système bancale à zéro d'la crise. Crise d'arborescence, crise paradisiaque, la crise on t'aime ! Du crédit pour les débiles, du débit d'parole pour les crédules, parole d'horreur. Faire Paroli aussi. Qui te double ? Figurant. La silhouette de ton train/tank de vide, des ombres en nombre, Hombre.

On va faire des bilans aussi, 2008 un grand trou pour les cru-du-culs. Un solstice, pas d'solution. Un équinox sans équivoque. Des kilos d'crétins, un régime de l'été, dictature patate à l'eau d'rose. Plus de vapeurs que d'canicule. Le p'tit jésus est plutôt sympa avec les salauds au fond. On l'mettra dans la crêche, tien, pour la posterité prosternation, la prostration/prostate, la prostitution d'la constitution et la frustration frugale. Bave pas comme ça. Bave autrement. Joue avec ta lèvre, avec sa plèvre on décolle, la plèbe déconne. Oui. Des connes. Ca tâche, tache de pas en foutre partout, comme on s'attache à pas s'en foutre de tout, tiens l'bon bout, le bubon sur l'bambou. C'est tout. C'que j'aime. Ceux qu'j'aime en fast-feeling, des sentiments chronométrés, après tu vide ton plateau dans la grosse poubelle et tu libères la table. Fumer roter brasser, dehors s'il vous plait. Les "gens" attendent, s'attendrissent avec leurs tumeurs, love me i'm a cancer, attrappez les tous ! Attrape les et tousse.

Allez, va chier dans ta pokéball, pika-tchou-tchou et son train d'vice, le Tank la tourelle coincée droite et fière comme Armand Workine-Class-Héro. On va tous crever sur des comptoirs, suivre l'exemple, s'étrangler dans sa Vodka au milieu d'la fête. Discrêtement, presque distraitement, une sacrée distraction en tout cas. Bye Buy le subonirique, parti comme un supo héroïque, on cherche à savoir qui l'aurait dans l'cul finalement. Je suppose que j'ai écrit ça en 1951, enfin, un peu après la guerre et aux alentours.

Aucun commentaire:

 
Creative Commons License
Kabaret Cholera par Oskarr Najh est mis à disposition selon les termes de la license disponibles à cette adresse
.