mardi 3 juin 2008

Ironie du Double Exact



Faut pas croire, c'est pas la saison, y'a des instants qu'on crâche, ma salive aquarelle sur le parquet, y'a les fresques murales sur lesquelles va se vautrer le regard pastel, des peintures mal cadrées dans des encadrements mal peints. Le mirroir du salon ne fonctionne plus, renvoie des images fausses, y'a du grain sur l'image. Tourne la tête si tu veux t'voire en face.
T'as pas d'enfance, pas d'histoire, tu raccontes toujours la même en jurant que tu as changé d'vie. Tu fais que changer l'vide, vider l'changement de toutes ses substances. Y'a tes brulures au coin des yeux, l'acide au coin d'tes lèvres.
Des armes et des armées désarmées, qui ne font guère de guerres. Changer d'vocabulaire, de vocation, convaincre les cons, vaincre l'écco vain des bovins, crever l'discours courant d'une France rance en transe devant sa télé, t'est laid. Entre l'Axe du Mal et les Désaxés du Bien, y'a plus rien. Alors libère mon cul, la doctrine de mon foie et la démocratie dans mon froc : on voulait s'affranchir et on s'retrouve franchisé. Pester contre la peste, en colère après le choléra et les rats ratés, la langue passe trois fois sur la lêpre infèrieur. Pour gueuler loin faut gueuler dans le sens du vent qui tourne jamais. Dans le sens de la pensée unique qui rend ta panse inique, et le complexe de supériorité d'une droite décomplexée.

Je deviendrais mon propre certificat de propriété.

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