lundi 16 juin 2008

Najh dans l'bonheur

Stase dans la cuvette des chiottes, le boyau broyé, béatitude. Algorythme fécale aléatoire, danse sabotée. L'imposture en chemise blanche va s'taper un gredin, pas un fait divers. Diarrhée tantrique, ho ! Sommeil mitraillé coulé au plomb - entre les cuisses de Morphée, entre les dents de Morfale, entre les prises de Morphine. Délinquence contre déliquescence, climat délétère, combat déterré, opération rationnement, ho ! Invention, intervention - note d'intention, prend ça dans ton fion, ha ! Enragé d'la viande l'écume aux lèvres, la révolution fontaine contre le fondant de l'ordre au chocolat, ha ! Crache les dividendes en viande, les profit confit, ho ! dans la graisse d'oie, dans la graisse des lois.
Le commun des motels, c'est la passe à dix sacs avec la slave low-cost, dans la chambre 25. Sex-discount, du foutre pas frais qu'a pété la chaîne du froid, ha ! plein la face. Les drapeaux qui poussent vont polliniser le groin des esclaves. On verra pousser des foetus moisis, ha ! dégénération. Cramper au garde à vous dans son uniforme, peupler le potager des casernes pour la gloire des culs-blancs. Sexe emballé dans du coton cueilli à la main par l'ennemi noir, tissé par l'ennemi jaune, vendu par l'ennemi gris, ho ! spéculé par l'ennemi blanc-fainéant. Cueillir des bouquets d'clochers et semer le peuple des curés, l'étendre aux 4 coins d'la sphère - ha ! là où les rouges n'existent plus, les plumes dans l'vent. C'est jamais les gentils qui gagnent, mais les trous du cul vainqueurs écrivent l'histoire comme il leur plait - les désaxés du bien et du bien fait pour sa gueule. La viande blanche doit se battre contre la volaille, ho ! répudier la république-la-pute-impudique-et-putride, ha !
Meurs, chômeur ; pourri RMI, crêve la grève. Scato-flic veut qu'on lui chie dans la bouche, les CRS en CRISE - Crève, Racaille Servile, ha ! Crève, Rampant Soumis, avec les Barbouses de l'Autorité d'mon Cul. Quand un chien mord son maître, faut l'piquer, ha ! faut qu'le troupeau des bergers enfile sa peau d'sauvage. Un grand soir, une veillée au coin du feu et un méchouis d'chiens en uniformes, ho ! ronger les os d'l'autorité.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours viceral ! j'apprécie de venir te lire à nue !

Anonyme a dit…

Najh dans le bon coeur M'sieur D'ame !

Je ne veux pas mourir avant d'avoir estropié le chien des mortels et rongé la verge de l'Autorité en uniforme. Je ne veux pas mourir avant d'avoir avalé tout tes textes au vitriol.

 
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