jeudi 15 mai 2008

Trottoire, famine, patron.

Rescapé de ci et de ça, d'un péril ou d'un autre. Pas une fuite qui soit judicieuse. Ne tire pas de leçon ni d'enseignement. Rien de bien nouveau, rien de trés concret. Avidité mal placée, déplacée, voir carrément remplacée. Pas d'poche pas d'sucre, pas d'bras casse toi d'la. Avec le sucre t'as le droit de te servir des bras des autre. Des milliers de bras obéissants, reliés à des tubes digestifs dépressifs, simple à ranger devant la télé simplement arrangé qui ment. Papa Prozac, Maman Xanax, éduqué rééduqué, réduit et induit en erreur, repêché et dépêche-toi. Il n'empêche, on tient debout, nos estomacs gonflés à l'air du temps, nourris d'interstices, de vide juridique, de non-lieux et de non-dits.
Un péril ou un périple. On trace des odyssées dans les banlieues, des épopées qui s'achèvent mal, des princesses Leïla dans des châteaux H.L.M. et des putes en uniformes qui tapinent pour avoir le droit d'tuer. Pourquoi n'entend-on jamais parler de bavure citoyenne, de flic mort et de citoyens acquittés.
Y'a pas de contrôle qui tienne. L'oeil de Moscou fouille mon cul.

Assedics, nous voila... Et tiens, voila du purin !

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