lundi 28 avril 2008

Fils de chiens

Tes enfants se poignardent dans tes écoles...
Tes filles posent à poil sur internet, mangent des chibres, au fond de la gorge à en vomir, et la double anale, gueule ravagée, maquillage coulant collant, mais sourriant. Elle s'exhibe en webcam, affiche son cul à la postérité, elle dresse les queues partout où elle traîne, comme un maréchal qui passe ses troupes en revue. Qu'elles sont belles, tes filles, quand leur insouciance surpasse la tienne.
Tes fils se pètent aux extas, à la coke et à la vodka-pas-chère, partousent entre eux dans des free party, dans les bois. Ils rôdent dans tes nuits, dans ta rue, organisent des pogroms dans tes lycées-prisons, vomissent dans tes avenues et explosent tes vitrines pour vider tes magasins.Qu'ils sont beau, tes fils, quand leur déchéance va au-delà de la tienne.
Ils brûlent ton pognon, ta misère de salaire merdique pour acheter des pompes pourries, des fringues débiles, de la came mal coupé, du shit d'ado, de la graisse et du sucre.
Tu t'imagines que ta jeunesse est prête à rien, juste à en chier, tu angoisses parce que tu vois que le monde t'échappes, que les rêves qu'on t'as vendu à toi puent la mort et la servilité, et tu sais que c'est tes enfant qui vont la bouffer. Tu sais que c'est même pas tes rêves, que quand tu les as avalés ils sentaient déjà pas bon ; c'était tellement plus facile de manger la petite cuillère de merde, plutôt que d'aller chasser toi-même.
Mais ce tas de cafards magnifiques, ils bosseront pas dans tes usines merdiques, ils serviront pas tes OGM dans des fast-food à la con, ils produiront pas tes voitures pourries, ils parleront pas ton patois débile. Ta jeunesse, elle baisera et elle jouira, dans tes pavillons de banlieue, elle arrâchera les portes, elle oubliera le mécanisme de tes serrures moyen-âgeuses, elle battra à mort tes flics corrompus. Elle aura pas de diplôme, pour elle, "BAC", ce sera juste la "brigade anti criminalité", une gangrène à éliminer.
T'as voulu être la pute du capital ; y'a pas de héro dans ta sauce. Tes enfants le savent. T'as bouffé les bourlets du chibre de l'Oncle Sam, t'as joui et t'as couiné, t'as fait semblant d'ignorer le gros manche libéral qui t'as limé le fion pendant 40 ans, pour éjaculer une pension de retraite qui rempli pas tes boyaux. Et tu restes là à pleurer, le cul en l'air, en espérant qu'une autre illusion vienne finir de le remplir.
Ma petite France, comme tu es fière et arrogante, quand c'est toi qui baise le tiers monde. Aveugle devant tes carnages, sourde à la honte de tes enfants devant tes massacres. Tes enfants ne te pardonneront pas. Ils se fondront dans le monde, oubliront tes frontières et ne voudront pas se rappeler de ton existence, vieil ancêtre esclavagiste. Nous ne sommes pas fièrs d'être les enfants d'officiers nazis. On ne lève plus qu'un seul doigt quand tu hisses tes couleurs, ton hymne ne violera jamais nos cordes vocales.
On ouvrira des clubs dans tes églises, des squats dans tes musées, on fera des lofts dans tes catédrales et on oublieras que tu te prosternais devant un dieu con et moralisateur. Les mosquées deviendront des blanchisserie. On fera sécher le linge sur les minarets. Les nazis n'iront plus dans les cimetières pour les taguer, mais pour les peupler. Les temples devientront des bars, et on vomira sur tes idôles boueuses.
Puisque nous sommes des fils de chiens, autant apprendre à mordre.

Aucun commentaire:

 
Creative Commons License
Kabaret Cholera par Oskarr Najh est mis à disposition selon les termes de la license disponibles à cette adresse
.