lundi 7 avril 2008

Le cul de l'occident

Dichotomie de l'enseignement patriarcale judéo-chrétien.

Il s'agit d'exorter chez les jeunes garçons le goût de la puissance sexuelle. La force physique, et les grosse bite qui s'incarnent dans des gros porte-feuille, des grosses voitures et un gros mépris de la femme. C'est le Homme-Sport-Guerre, avec sa cervelle de consommateur capricieux, ses sentiments sordides qui s'éteignent à la première de ses piteuses et laborieuses éjaculations. Collectionner, baiser, trouer, déchirer et mépriser le plus de femmes possible, comme un héro de film américain, impassible et privé de sentiment-faiblesse, animal, bestial. Pétage de fion instinctif et indifférence total pour la chair qu'on veut meurtrir.

Il s'agit d'exorter chez la femme sa pureté et sa virginité, que la chair de ma chair, hélas née femelle et qui comporte une moitié de moi et donc un moitié de ma dignité, ne se fasse pas mépriser déchirer trouer comme sa mère. Résister à tous ces jeunes faux-culs qui n'en veulent qu'à ton sexe, qui veulent juste caller leur chibre déguelasse dans n'importe lequel de tes trous et crâcher leur sperme dégénéré en te secouant comme le polochon sur lequel ils se sont entrainé pendant leur ingrate adolescence. Hymen intact, ne pas laisser marquer la chair. Fonde un foyer au lieu d'entretenir le feu qui ronge ton cul. Bref, pour justifier sa partie de dedans-dehors, faut qu'il y ait un chiare au bout, un petit moutare, histoire que si papa se tire c'est la honte pour son cul, l'indifférence doit avoir ses limite. Subterfuge de plus en plus inefficace.
On baise comme des punaises dans les matelas moisis, on pollue et on pullule et on part et on recommence...

Et dans ce jeu de dupe, on use de mensonge et de tricherie, et quand ça marche toujours pas et que la cervelle du mâle se liquéfie sous ses litres d'hormones, quand ça bande à en faire mal, à rendre fou, quand on est trop con pour mener son intrigue à la conclusion, on use d'intimidation, de violence. Mieux vaut se faire limer la rondelle en prison que passer pour un tocard devant son clan de hyènes.

C'est tout ce qu'on gardera de l'accouplement en milieu moraliste. Un gros paquets de frustrés qui se tournent le cul en culpabilisant comme un diabétique devant un pot de Nutella vide.
Et sans capote, cela va de soit.

On est tous des Jésus-Martyrs du cul.
Sauvez votre âme, masturbez-vous.

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