samedi 17 mai 2008

Tout le mepris du monde

Que je sauve le monde, alors que j'ai pas de réelle vocation. Et puis merde au fond, tout ça peut bien crever, c'est juste - tu sais, comme un raccourci, gagner du temps. La planète qui refroidi qui chauffe et qu'est trop tiède, l'asphyxie l'hypertrophie des atrophies multiples et les militants avec leur fromage de chèvre entre les orteils, qu'ils aillent tous pourrir. Comme si y'avait encore un truc à sauver. A part jouer les prophètes urbains, claquer l'macadam et l'macaque damné avec ses sandales qu'entassent les couches de crasses en effluves de pieds sales qui puent. A part hurler, violer un flic et gagner sa nuit à l'hôtel des claque-ta-face-sans-trace, des bavures et s'faire sauter les molaires dans une opération "mains-propres", t'attend quoi ?
Y'en à un qu'a raclé l'fond d'ses couilles dans une pauv' Maria, pour la troisième fois, et sous la huée et la vindicte du con d'peuple il a fait la seule chose qu'il y avait à faire. Des bon gros fuck, des doigts prêt à fouiller leur cul et leur conscience d'abrutis arriérés, et tout le mépris du monde dans deux doigts dressés. Fuck à tous ces mange-merde hypocrites et ces pousse-au-crime qui consacrent la république de la misère sexuelle, la frustration pour les pauvres et l'orgie d'foutre pour les enfants d'pute d'bourgeois conçus dans des partouses que t'imagines pas s'qu'y s'enfilent jusqu'au fond des boyaux et par les deux bouts encore. Fuck à tous ces cons venu hurler parce qu'ils en feraient certainement autant si les flics avaient pas les yeux rivés sur leur caleçon-micro-onde prêt à matraquer tout semblant d'érection impayée. Fuck à la plèbe puante, aux bonnes consciences, fuck le monde et les faiseurs de chiares, aux torcheurs d'enfants qui s'font gerber des p'tits pots carotte jambon sur leur cravate d'esclave de merde. Le chaos existe, le chaos est là déjà, dans les matraques des soudards République qui prend l'eau, dans la cervelle des démocrates-réac et de la liberté d'expression mon cul. Dans la bite des chinois, le chaos, dans ta pute de télé et dans la mâchoir du pit-bull bouffeur d'enfant, dans les avions crashés et dans la résistance plus conne encore que l'opression. Le fond d'la merde vas-t'il sauver ton âme ?
Vive la peste, vive le choléra, vive Oscar Najh et fuck tout ça.

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