vendredi 2 mai 2008

Le Prince Charnier, Darling



Et si j'étais un putain de prince ? Hein ? Un joli trou du cul épilé, tout fourré dans son protocole, avec 100 grammes de coke dans le froc, et une particule sur les testicules, tu les boufferais toi ? Tu m'appellerais "votre altesse" et tu accueillerais comme une bénédiction tous les pets coulants que je t'enverrais à la gueule ? Putain, si j'étais un prince ou une rock star, tout droit sorti de l'académie. Je pisserais de l'or, je vendrais mes poils pubiens sur internet, mon caca serait propre et sentirais bon. Je serais sorti d'un putain de vagin royal, un vrai palais. J'étallerais ma débauche sur du papier glacer à la con, je poserais nu dans playboy chibre en main, et le peuple-sa-mère dirait que je suis qu'une merde, mais se jetterais sur ces clichés en miaulant. Je vomirais du champagne bouteille aprés bouteille, des truffes royal et du caviar de Sibérie. Je garderais toujours le même vieux costar ringard, et tout le monde voudrait porter le même. Le pif luisant et l'oeil avarié, que j'aurais.
J'irais gerber dans des hotels, à me tapper les femmes de ménage dans des orgies de foutre, je baiserais mon coiffeur, l'épicier sa femme et la mère d'icelle. Je ferais une collection de photos d'anus, celui de toute les jolies jeunes putes fringantes que je paierais pour pas les toucher. Je les paierais pour qu'elles me regardent baiser avec des jeunes polonais frétillants, que je forcerais à porter des masques de Donald Duck ou de Greta Garbo.
Un putain de prince charnier. Un qu'on ramasserais avec amour dans le caniveau, avec des centaines de médecins pour rafistoler mes cyrhoses et mes overdoses. Je peindrais des crôutes pourries, et je signerais "le prince Oscar". Et des trous du cul, des vieux anus ridés trouveraient ça fantastiques, et paieraient une fortune pour avoir ça dans leur bureau en haut d'une tour à New York ou Hong Kong, et Al Qaeda enverrais des touristes se crasher dedans en boeing. Et tout le monde pleurerais, ils pleureraient sur ma croutasse disparue, que merde, c'est le patrimoine de l'humanité, ma croute, et qu'il faut les défoncer les barbus, parce qu'ils ont brûlé mon chef d'oeuvre. Moi j'en peindrais d'autre.
Je financerais des révolutions à Chicago. Je roulerais en tank, un joli tank rose avec une fleur de lys. Si j'étais un putain de prince, je me laverais plus, et les gens ne se plaindraient même pas. Je pourrais puer tranquillement, je perdrais même plus mon temps à courrir aux chiottes, j'me f'rait d'ssus, des trucs pas catholique, du caca propre et mou. Du qui collerait pas aux poils que j'me ferais épiler par des esthéticiennes, qui me tripoteraient la bîte pour me raser aussi devant, mais j'en aurait rien à foutre. C'est la patronne que je baiserait moi, la toute vieille avec sa vieille peau tirée derrière les oreilles, toute cramée aux U.V, maquillée comme une voiture de banlieue. Je la gifflerais avec mon vieux gland tout collant et pas propre, et elle m'appellerais "maître".
Un putain de prince, je vous dis.

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